
Le 9 novembre 2021 se tenait la première édition du prix “Séniors Autonomie” lors du 15ème Défi-Autonomie à Saint-Etienne.
Ce prix inédit orchestré par VAA Conseil pour le compte de Seniors-Autonomie a pour objectif de récompenser des auteurs qui s’engagent par leurs ouvrages dans la lutte contre l’âgisme et les discriminations liées à l’âge. Suite au succès et la qualité des échanges avec le public, le prix sera reconduit en 2022.



Les lauréats de l'édition 2021
Marc Salomon - La race des séniors

« Ce n’est pas parce que l’on a un pied dans la tombe qu’on doit se laisser marcher sur l’autre ». Ainsi s’ouvre ce roman ; le ton est donné : pugnace.
Un groupe d’amis ayant tous allégrement dépassé l’âge pivot réunissent leurs forces et leurs envies pour échapper au consumérisme et au tout-jetable, ce dernier incluant les personnes dites d’âge mûr.
Leurs enfants puis le gouvernement en place ne faisant pas cas de leurs revendications, niant leur existence, ils créent un parti politique symbole de leur capacité à vivre ensemble, de façon autonome. La guerre des générations est une réalité, alors autant prendre le taureau par les cornes…
Fiction ancrée dans une réalité ô combien actuelle, « La race des seniors » scande que la vie est belle à tout âge.
Elisabeth Brami et Aurélie Guillerey - Les vieux enfants

Ils font des petits pas, les vieux Et traversent toujours aux feux. “Aller vite, c’est trop dangereux ! ” Quand les vieux racontent leur passé, C’est génial de les questionner, passionnant de les écouter. “Mais si jamais on perd la tête Ca ne veut pas dire qu’on est bête”. Souvent, ils souffrent dans leur corps, ils résistent encore et encore “On s’encourage pour rester fort : un bobo, ce n’est pas la mort ! ” Des fois les vieux, les yeux fermés, effacent un instant leurs années.
Ils se sentent comme des nouveaux-nés.
Annie De Vivie - J'aide mon parent à vieillir debout

Plus de 4 millions de Français aident leurs parents qui en ont besoin. Notre société balise le parcours des parents de jeunes enfants mais a du mal à soutenir les aidants dans le maquis des services médicosociaux au grand âge. Dans un style clair et chaleureux, ce guide propose 10 conseils pratiques pour accepter sa situation d’aidant, regarder le vieillissement de son parent en face, prendre soin de soi (pour prendre soin de lui), aménager son logement mais aussi la cité, aider et travailler, se faire aider, trouver du répit, utiliser les techniques qui apaisent, les technologies, protéger son proche (tutelle), affronter sereinement la fin…
Pour aider à vieillir debout dans sa tête, debout dans son corps, debout dans la cité !
Marie-Françoise Fuchs - Les rencontres tardives, elles enchantent nos vieillesses

Les rencontres sont vitales. Elles sont le signe, le souffle, qui nous éveille. Et d’autant plus lorsque l’on vieillit ! Face à la tentation de l’isolement, au repli sur soi, au trop souvent entendu « c’est trop tard », « on ne se fait plus d’amis quand on vieillit », ce livre vient démentir les idées reçues. Les rencontres tardives, c’est non seulement possible, mais souvent intense, magique et cela éclaire la vie ! Un jeune couple d’amoureux à 75 ans, la rencontre avec un « grand-père de cœur », une voisine de palier devenue amie pour la vie, la découverte d’un livre merveilleux qui se fait compagnon… à travers ces multiples récits cet ouvrage est un hymne à la vie, à ses surprises, à l’aventure inépuisable de la découverte de l’autre.
Jean-Pierre Patat - On est vieux et alors ?

On est vieux… et alors ? de Jean-Pierre Patat La crise sanitaire que nous traversons est par bien des aspects révélatrice de l’idée que se font nombre de nos compatriotes et de nos dirigeants sur le rôle et la place des personnes âgées dans notre société. Le qualificatif de « fragiles », donc à protéger, illustre l’opinion généralement admise que les seniors n’ont plus grand-chose à faire ni à apporter aux autres. Témoins matériels de ce sentiment, les investissements massifs consacrés aux EHPAD, où l’on ne demande plus rien aux résidents, sinon de se tenir tranquilles. La réalité est toute autre. Les vieux, pour la plupart d’entre eux, détiennent des trésors d’expérience, de compétence, d’empathie et la « retraite » n’est pas « le dimanche de la vie » pour reprendre l’expression d’un politique mais, pour nombre de séniors, l’époque d’engagements dans les domaines les plus divers et les plus féconds. Ces engagements, ces activités sont refusés à plus de 40% des pensionnaires des EHPAD qui n’ont pas leur place dans ces établissements et sont condamnés à une mort intellectuelle et sociale.